Description. Le Z�bre 1913 Type A s�rie 6 torpedo 2 places. 4 cylindres, 785 cc. Ch�ssis n. 531, moteur n. 4986. Ce mod�le est unique dans sa cat�gorie, il appartient � un collectionneur belge bien connu. Il �tait l'heureux propri�taire de ces veteran cars depuis 1969. Livr�e d'origine avec un moteur � cylindre unique, il a �t� remplac� par un puissant 4 cylindres pour permettre un usage plus fr�quent. Les moteurs unicylindres originaux sont faciles trouver sur le march�. L'�tat actuel de cette auto est celui d'une restauration ancienne. La m�canique est � surveiller, du fait d'une p�riode de repos relativement longue.
Historique (d'apr�s Wikipedia, l'encyclop�die libre)� Le Z�bre est un constructeur automobile fran�ais de 1909 � 1931 install� � Suresnes, puis � Puteaux. La soci�t� est fond�e par Jules Salomon avec Georges Richard gr�ce � un financement provenant de Jacques Bizet, le fils du compositeur Georges Bizet (Carmen).
Diff�rents membres de cette soci�t� seront � l'origine de la soci�t� Amilcar. Mais la soci�t� Le Z�bre est surtout � l'origine, ou plus exactement aux pr�mices, de l'automobile populaire.
Jules Salomon, jeune dipl�m� de l'�cole de commerce et d'industrie de Bordeaux, d�bute sa carri�re professionnelle aux �tablissements Rouart fr�res, sp�cialis�s dans la fabrication de moteurs. Beau de Rochas, alors �galement employ� dans la m�me entreprise, lui fait profiter de son exp�rience et l'initie aux rudiments de la m�canique. Plus tard, il fait la rencontre de Jacques Bizet chez Georges Richard, constructeur automobile. Ce dernier d�sire devenir c�l�bre et graver son nom dans l'histoire, ambition r�alisable avec la cr�ation d'une automobile portant son nom.
En 1909, Salomon d�veloppe et produit alors la type A, qui est un v�ritable succ�s. Gr�ce � une conception particuli�rement �conomique � fabriquer, elle se r�v�le �tre une v�ritable voiture populaire, notamment en raison de son prix - 3 000 Francs, soit 1 000 F de moins que la moins ch�re des concurrentes. Les deux amis ne pouvant donner tous les deux leur nom � l'automobile, ils optent pour le nom de � Le Z�bre �. Il semble que le nom soit � l'origine un sobriquet attribu� � un commis de leur ancien employeur, qui courait vite et souvent. Ils fondent ensemble leur propre soci�t�, dont la raison sociale est � Bizet constructions �. C'est uniquement en 1911 que l'entreprise se transforme en � Soci�t� anonyme des automobiles Le Z�bre �.
Bien que certains consid�rent les automobiles Le Z�bre plus proches des � cyclecars � que des automobiles en raison de leurs dimensions, les ventes de type A, � moteur monocylindre, sont importantes gr�ce notamment au soutien de Baudry de Saunier, le plus grand journaliste automobile de l'�poque. La � niche commerciale � dans laquelle se sont lanc�s Salomon et Bizet est prometteuse si bien qu'ils r�alisent un nouveau � tour de force �conomique � avec la mise en vente de la type B. Plus imposante, propuls�e par un quatre cylindres de 10 CV, elle est vendue � seulement 6 000 F.
�conomiques, les automobiles Le Z�bre sont l�g�res et maniables si bien que la Premi�re Guerre mondiale n'a pas d'effets d�vastateurs, comme elle en a eu sur d'autres constructeurs. En effet, les automobiles Le Z�bre sont tr�s vite utilis�es comme engins de liaison par l'arm�e. D�s 1915, le Minist�re de la guerre passe une commande de 40 automobiles par mois et de fourniture de diverses pi�ces militaires.
L'ann�e 1917 marque la fin du conflit mondial mais annonce �galement la rupture entre les deux fondateurs de la soci�t�. Jules Salomon quitte la soci�t� et rencontre Andr� Citro�n, alors directeur g�n�ral chez Mors � cette �poque. Jacques Bizet quittera �galement la soci�t� quelque temps plus tard. La soci�t� continue son cours, en produisant de nouveaux mod�les, sans connaitre le m�me succ�s qu'auparavant. Il faut attendre 1924 pour esp�rer un renouveau, gr�ce au d�veloppement de la Type Z. L'ing�nieur anglais Harry Ricardo, connu dans le monde de l'automobile pour ses �tudes sur les syst�mes de combustion, est � l'origine du projet. Bien que tr�s bien jolie et d'une grande qualit�, l'automobile ne se vend pas. Face � ce nouvel �chec, la soci�t� met un terme � ses activit�s en 1931..